On la doit cette fois au Laboratoire de Bioimagerie et Pathologies de l’Université de Strasbourg, qui, sous la houlette d’Andrey Klymchenko et de Mayeul Collot, a mis au point une famille de sondes membranaires de nouvelle génération.
Baptisées « MemBright », ces nouvelles sondes offrent un panorama de 5 couleurs et présentent deux atouts majeurs : un très faible bruit de fond et un rendu très brillant.
Elles permettent un marquage rapide et uniforme de la membrane plasmique de tous les types cellulaires, pour des applications in vivo et in vitro, ainsi que pour l'imagerie multicolore avec tous les marqueurs fluorescents couramment utilisés en biologie.
Dernier atout et non des moindres, elles ne fluorescent pas dans l’eau mais seulement quand elles sont ancrées dans la membrane plasmique.
Grâce à la startup-studio Quattrocento, ce nouveau produit de recherche vient d’entrer en phase de commercialisation.